La journée a été longue et malgré le début de l’été, la chaleur n’est pas au rendez-vous en ce jour de fête de la musique. Besoin de me changer les idées et de m’évader. En achetant ma place pour aller voir Muse au Stade de France j’ai fait le bon choix.
Me voici cette fois dans les gradins. Le groupe britannique promet un vrai show pour son 2nd Law Tour. Les premières notes de Supremacy retentissent dans cette arène qui a vu nos footballeurs français couronnés et que Muse avait déjà apprivoisé trois ans auparavant. Ca y est, c’est parti… “Wake to see, your true emancipation is a fantasy”. Lasers et jets de flammes, les premières minutes sont prometteuses. La mise en scène n’est pas en reste, loin de là : des clips diffusés sur l’écran géant qui habille la scène, quelques figurants font leur apparition pour donner la réplique au groupe : un banquier en colère et rendu fou par le monde de la finance qui jette des faux billets à l’effigie du groupe dans le public sur Animals, une femme d’affaires qui s’asperge d’essence avant de disparaître sur Feeling Good, un numéro de cirque emmené par une acrobate volant au-dessus du public du Stade de France accrochée à une ampoule géante pendant le morceau Blackout, ou encore un clip mettant en scène Obama, Poutine…et même Hollande en danseurs de breakdance sur le titre « Panic Station ».
C’est une évidence, Muse fait rimer Rock avec Spectacle et les 80 000 « supporters » du jour sont aux anges et certains regrettent même déjà de ne pas avoir acheté un second billet pour les revoir le lendemain au même endroit.
Les titres s’enchaînent pendant plus de deux heures de spectacle : des plus anciens comme Plug in Baby ou Deadstar, aux plus récents Follow me, Madness, en passant par les indémodables Time is running out, Supermassive Black Hole, Uprising, ou encore Undisclosed Desires qui permet au public de profiter d’un Matthew Bellamy plus proche que jamais de ses fans français en leur offre un bain de foule avec un drapeau français sur le dos…pour finir sur Starlight, chacune de ces mélodies sont reprises en cœur par plusieurs dizaines de milliers de personnes.
OK, je l’avoue, j’ai frissonné. Matthew, Christopher, Dominic : revenez vite messieurs. Le spectacle était ENORME.
(c)rédits photos : Sébastien Garnier
- Muse
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